Maladie infernale

Publié le par B.

Aujourd'hui s'ouvrent les débats à l'assemblée sur la psychiatrie.

 

Évidemment, les psychiatres s'opposent à l'intrusion de la société dans leur pré carré. Ils doivent avoir la science infuse pour savoir ce que c'est de vivre avec un malade psychique 24h/24, eux qui ne les voient que 15 minutes deux fois par semaine ! Ils sont incapables de soigner mais considère que la souffrance du reste de la société ne doit pas être examinée ni discutée.

 

Oui, il y a des malades dangereux pour eux, pour leur entourage et pour le reste de la société.

 

Oui, il y a des médecins qui ne se préoccupent pas du suivi en dehors de leurs consultations et qui refusent de voir les problèmes.

 

Le milieu psychiatrique est passé d'un extrême à l'autre. de l'enfermement systématique à la sortie systématique de malades dangereux ou non sans suivi.

 

Il y a eu deux parricides sur la ville en moins de deux ans. Tous les deux sont le fait de malades psychiques. Quel est la responsabilité des médecins dans le suivi de ces malades ?

 

Sans aller jusqu'à ces extrêmes, se soucient-ils des conditions matérielles de leurs malades ? Un tiers de la population des rues sont des malades psychiques.

 

Souvenez-vous de la SDF qui dormait dans Paris avec un magot dans son sac. Elle était propriétaire d'une maison en Bretagne... Elle était malade. La société lui devait-elle des soins ou est-ce réservé seulement à certains malades ?

 

Quand, dans les symptômes, il y a le déni de la maladie, n'y a-t'il plus de malades ?

 

La souffrance la pire est celle des malades et les atermoiements théoriques et dogmatiques de la psychiatrie ne leur apportent rien.

Publié dans Maladie

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